dimanche 1 mars 2009

Les hiéroglyphes


L’écriture :
Cette écriture sera utilisée jusqu’à l'époque romaine, soit pendant plus de trois mille ans. Selon toute vraisemblance, la civilisation égyptienne aurait développé son langage et son écriture tout à fait seule, en parallèle par rapport aux méthodes cunéiformes. En effet, les symboles graphiques employés représentent généralement des éléments locaux de la faune, de la flore, ainsi que des scènes de la vie quotidienne. Cependant, il convient d’ajouter que de très anciennes tablettes écrites en cunéiforme ont été retrouvées en Egypte. Ainsi, certains pensent que les égyptiens auraient repris et adapté le système sumérien. Malheureusement, l’hypothèse est difficilement vérifiable et paraît peu probable étant donné les grandes différences entre les deux types d’écriture. La connaissance des hiéroglyphes se perdit avec la fermeture des lieux de culte païens.

La découverte :
En 1798, les Français avaient découvert à Rosette, dans le delta du Nil, une pierre noire avec un texte en grec ancien, en démotique, une écriture égyptienne tardive, et en hiéroglyphes. La pierre excite la curiosité des savants dont le jeune Champollion. Jean-François observe que le texte hiéroglyphique contient trois fois plus de signes que le texte grec ne compte de mots. Il en déduit que les hiéroglyphes (on en recense environ 5.000) ne sont pas seulement des idéogrammes, contrairement aux préjugés ambiants. C'est ainsi qu'après des années de travail et de recherche il peut enfin déchiffrer cette écriture.

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